136e congrès, Perpignan, 2011 - Faire la guerre, faire la paix

jeudi 5 mai 2011 - 14:00


Colloque pré-protohistoire

Sous-thème : III. Architectures défensives suite - Conclusion

Titre : Exegi monumentum aere perennius (Horace, Odes, III, 30) Oppida et citadelles celtiques : défense, prestige et opportunisme

Présidents :
PININGRE Jean-François
, conservateur du Patrimoine
DUDAY Henri

Les fortifications de hauteur sont les seules architectures de l’âge du fer qui marquent encore notre paysage. Elles soulignent la majesté de sites remarquables, comme le massif du mont Beuvray ou la colline de l’Ipf. Leur fortification verrouille d’immenses surfaces, comme le plateau de Heidengraben à Grabenstetten, dont la défense paraît difficile. On peut distinguer en fait les remparts à poutrage interne et parement vertical, qui visent à souligner le statut particulier et le prestige d’une agglomération urbaine ; les talus massifs accompagnés de larges fossés qui répondent à une menace effective ; les refuges fortifiés par la nature, délimités souvent par des falaises, qui sont utilisés plusieurs fois pendant la guerre des Gaules. Les données archéologiques permettent une lecture critique de César. Le célèbre murus gallicus met en évidence les racines symboliques de cette architecture militaire.

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M. Olivier BUCHSENSCHUTZ, Directeur de recherche émérite au CNRS, membre du laboratoire Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (AOROC, UMR 8546, ENS / CNRS)

Membre des sociétés savantes :
Association en région Centre pour l'histoire et l'archéologie, Membre du conseil d'administration
Fédération des sociétés savantes du centre de la France, Membre