136e congrès, Perpignan, 2011 - Faire la guerre, faire la paix

jeudi 5 mai 2011 - 14:00


Colloque pré-protohistoire

Sous-thème : III. Architectures défensives suite - Conclusion

Titre : Muséographier la guerre : le cas des oppida

Présidents :
PININGRE Jean-François
, conservateur du Patrimoine
DUDAY Henri

Le musée d'Archéologie méditerranéenne (Marseille) rassemble des collections provenant de plusieurs oppida dont la destruction est attribuée aux légions romaines, en 120 et en 49 av. J.C. Les témoignages tangibles de ces combats, outre les armes, sont illustrés par les traces manifestes de destruction d'objets cultuels et artistiques. Muséographier l'archéologie de la guerre oblige à recourir à des artifices. Au XIXe siècle, l'intérêt de Napoléon III pour le siège d' Alésia par Jules César avait donné lieu à une production de maquettes illustrant les engins de guerre des légions romaines. Le musée de Marseille n'a pas dérogé à cette mode. On doit à Hippolyte Augier, conservateur-adjoint, une maquette des engins de guerre sur mer et sur terre. Aujourd'hui, les technologies nouvelles permettent de mettre en scène la guerre dans les oppida en réunissant l'ensemble des archives de fouille composées par les vestiges mobiliers et immobiliers. La guerre est vue depuis le camp des Gaulois et non plus par les lectures savantes des Romains.

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Mme Béatrice VIGIÉ, Préhistorienne, attachée principale de conservation du patrimoine au musée d'Archéologie méditerranéenne de Marseille, responsable des collections

Membre de la société savante :
Musées Méditerranée, Présidente

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M. Nicolas ROUZEAU, Ingénieur d'études au Service régional d'archéologie de la Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur du ministère de la Culture et de la communication

Membre de la société savante :
Association d'études préhistoriques et historiques des pays de la Loire, Membre