lundi 2 mai 2011 - 14:00

Colloque pré-protohistoire

Sous-thème : Introduction - I. Les stigmates portés sur les ossements humains

Titre : La question de la guerre dans les sociétés pré- et protohistoriques

Présidents :
DUTOUR Olivier, professeur des universités, directeur d'études à l'EPHE, laboratoire de paléoanthropologie de l'EPHE
WENGLER Luc , professeur à l'université de Perpignan Via Domitia

La question de la guerre dans les sociétés anciennes s’est longtemps prévalue d’une idée rousseauiste d’une humanité s’abimant dans la guerre eu fur et à mesure de son évolution, et plus particulièrement, à partir du moment où l’homme se sédentarise, c’est-à-dire à partir du Néolithique. Dans deux ouvrages récents, J. Guilaine, J. Zammit, et L. Keeley, ont proposé un changement de perspective historique en défendant l’idée d’une guerre préhistorique. Partageant pour l’essentiel les idées développées par ces auteurs, notre approche se veut complémentaire. Car si l’idée d’un âge d’or préhistorique ne semble plus guère admissible aujourd’hui, reste que celle d’une guerre préhistorique ne peut s’imposer pleinement sans une réflexion adéquate et approfondie sur la nature même des témoignages archéologiques et en tout premier lieu, sur les raisons sociologiques qui pourraient expliquer pourquoi l’on ne retrouve pas, ou si peu, de squelettes portant des traces de blessures.

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M. Luc BARAY, Directeur de recherche au CNRS, Membre du laboratoire Archéologie, terres, histoire, sociétés (ARTEHIS, UMR 6298)