137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

mardi 24 avril 2012 - 09:00


II. Formes et échelles

Sous-thème : II. Formes et échelles - 1 - salle 01

Titre : Villes celtiques, villes englouties

Présidents :
TISSIER Jean-Louis
, professeur de géographie humaine à l'université Paris I - Panthéon-Sorbonne
DROUIN Jean-Claude , architecte, ancien directeur de l'Agence d'urbanisme de Tours

Les villes celtiques ne subsistent plus que sous la forme d’un plan révélé par la géophysique ou les fouilles extensives. L’utilisation du relief, le développement d’une fortification, l’occupation d’une immense surface et une planification interne, sont mis en œuvre différemment suivant les périodes. Les complexes princiers du VIe siècle sont constitués d’une acropole et de faubourgs étendus. Dans les villages fortifiés des îlots allongés et uniformes occupent tout l’espace interne. Le caractère spontané du développement des agglomérations artisanales des IIIe et IIe siècles se manifeste au contraire par un plan confus. Les aristocrates entraînent enfin les artisans dans la construction de villes sur des hauteurs réservées jusque là aux sanctuaires. Un rempart continu délimite dès la fondation un espace urbain souvent trop vaste pour être bâti. Ces « oppida » sont délaissés un siècle plus tard au profit des villes romanisées. Les plans de Bourges (Cher) et de Levroux (Indre), permettent de suivre ces programmes urbains sur deux millénaires.

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M. Olivier BUCHSENSCHUTZ, Directeur de recherche émérite au CNRS, membre du laboratoire Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (AOROC, UMR 8546, ENS / CNRS)

Membre des sociétés savantes :
Association en région Centre pour l'histoire et l'archéologie, Membre du conseil d'administration
Fédération des sociétés savantes du centre de la France, Membre