137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

mercredi 25 avril 2012 - 09:00


I. Les moments

Sous-thème : I. B. Au Moyen Âge

Chapitre : I.B. Au Moyen Âge - 2 - salle 11

Titre : À l'origine du territoire de l'agglomération d'Angers : la quinte (XIIIe-XVIe siècles)

Présidents :
CORBET Patrick
, professeur d'histoire médiévale à l'université Nancy II
GUILLERÉ Christian , professeur d'histoire du Moyen Âge à l'université de Savoie

Souvent citée dans la plupart des histoires générales urbaines, la quinte d’Angers reste fort mal connue et n’a pas fait l’objet d’études détaillées. À partir de 1230, lorsqu’Angers se dote d’un château et d’une enceinte, elle apparaît comme zone de défense sur environ cinq lieues angevines autour de la ville. Son territoire très inégal est plus développé à l’ouest, d’où vient la menace bretonne avec une série de châteaux, avant-postes de la défense urbaine. Au nord, elle est le territoire de chasse privilégié des comtes d’Anjou. Apparue bien plus tard que les autres banlieues de l’ouest de la France, la quinte d’Angers constitue d’abord l’assiette de la perception de la Cloison sur de nombreux péages et l’espace de réquisition pour la corvée. Au fil du temps, elle permet un contrôle économique tout comme la petite banlieue de la ville. La Loire reste la frontière sud mais son territoire clairement défini au XVIe siècle est plus ramassé et finit par s’identifier à la juridiction de la prévôté jusqu’à la Révolution, évolution perçue grâce une série de documents de la pratique confrontés aux commentaires de la coutume d’Anjou.

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M. François COMTE, Conservateur du patrimoine, archéologue de la ville d'Angers

Membre des sociétés savantes :
Association des amis des archives d'Anjou, Membre
Société des études angevines, Membre
Société d’études scientifiques de l’Anjou - Section d’Angers, Membre