137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

mercredi 25 avril 2012 - 09:00


I. Les moments

Sous-thème : I.D. Composition urbaine et ordre public du XVIe au XIXe siècle

Chapitre : Ordonner, partager et régénérer la ville - 1 - salle 10

Titre : Le transfert des cimetières des petites villes de l'Anjou et du Maine

Présidents :
GAINOT Bernard
, maître de conférences à l'Institut d’histoire de la Révolution française, université Paris I
CHAPPEY Jean-Luc , maître de conférences habilité à diriger les recherches en histoire moderne à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, EA 127, Institut d’histoire de la Révolution française

Maine-et-Loire, Mayenne et Sarthe, assimilés aux provinces du Maine et de l'Anjou, comptent trente-sept petites villes possédant au XVIIIe siècle une ou plusieurs églises, souvent flanquées d'un cimetière devenu, pour certains, « lieu d’accumulation de cadavres dangereux pour la salubrité publique ». L’ordonnance du 10 mars 1776 impose le déplacement de « ceux qui, placés dans l’enceinte des habitations, pourraient nuire à la salubrité de l’air ». Le décret du 23 prairial an XII fait le lien avec ce texte, puis précise que les nouveaux cimetières seront établis à « 35 à 40 mètres de l’enceinte des villes », de préférence sur « les terrains les plus élevés et exposés au nord », « clos de murs de deux mètres au moins d’élévation». Quand les municipalités opèrent-elles ces transferts qui leur posent des problèmes de choix et d'aménagement ? Les abords des cimetières attirent-ils, comme dans les grandes cités, un commerce spécialisé ? Comment réutilisent-elles les anciens ? Aujourd'hui, poussées par la croissance urbaine, englobent-elles de nouveau leur cimetière ?

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M. René PLESSIX, professeur certifié d'histoire et géographie honoraire

Membre des sociétés savantes :
Société d'histoire des petites villes, Secrétaire général
Société historique de la Province du Maine, Directeur de publication