137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

mardi 24 avril 2012 - 09:00


Colloque 3. Quelles formes spatiales pour le développement urbain durable ?

Sous-thème : Développement urbain durable - 2 - amphi 1

Titre : Étude prospective de l'impact morphologique des nouvelles prescriptions de planification

Présidents :
BLANC-PAMARD Chantal
, directeur de recherche au CNRS, membre de l'UMR 194 EHESS-IRD, CEAF (Centre d'études africaines)
SERVAIN-COURANT Sylvie , maître de conférences en géographie à l’École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois, membre de l’équipe IPAPE (Ingénierie du projet d'aménagement paysage et environnement, UMR 6173 CITERES (Cités, territoires, environnement, sociétés), CNRS-université de Tours François-Rabelais

L’analyse des formes urbaines montre que les villes que nous connaissons aujourd'hui correspondent à un patchwork résultant des différentes exigences sociétales identifiant dans la ville le site idéal d’expérimentation (Choay, 1965 ; Haëntjens, 2006). Aujourd'hui, les acteurs de nos villes cherchent à répondre à un contexte profondément marqué par l’éminent épuisement des combustibles fossiles et minéraux, la disparition des terres agricoles, et les autres conséquences de nos anciens modèles morphologiques et de l'explosion du transport individuel (Rogers, 2000). Les notions de qualité de vie, de densité, de végétation en ville et, évidemment, le concept de « ville durable » sont à l’ordre du jour et vont sûrement impacter les formes spatiales de l’avenir. La planification urbaine territoriale est appelée à répondre à ces exigences et plusieurs outils sont mis à sa disposition, sans que l’impact de son application puisse être complètement mesuré. Cet article s’appuie sur une analyse prospective de l’impact des prescriptions des deux Schémas de cohérence territorial (SCoT) dans la forme spatiale à partir des contextes, échelles et temporalités différents. Il s’attache à répondre a cette double question : quel impact auront ces propositions sur la forme urbaine? Celle-ci sera-elle une forme « durable » ? En prenant comme cas d’étude d’un SCoT dit « d’agglomération » - celui du SCoT de la Communauté d’agglomérations de Montpellier – et d’un SCoT dit de « bassin de vie » - celui de la Région urbaine grenobloise, ce travail s’inscrit dans l’interface entre l’échelle de la ville et celle de la région urbaine.

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Mme Fernanda MOSCARELLI, doctorante contractuelle au laboratoire GRED (Gouvernance, risques, environnement, développement), université Paul-Valéry Montpellier III

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M. Jean-Marie MIOSSEC, Professeur de géographie à l'université Paul-Valéry - Montpellier III