137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

vendredi 27 avril 2012 - 09:00


I. Les moments

Sous-thème : I. C. Penser la composition urbaine depuis le XVIIIe siècle

Chapitre : I. C. Penser la composition urbaine depuis le XVIIIe siècle - 3 - salle 10

Titre : Le démantèlement des fortifications, une opportunité pour l’aménagement des villes

Présidents :
PETITFRÈRE Claude
, professeur émérite d'histoire de l’université de Tours François-Rabelais
GUEIT-MONTCHAL Lydiane , directrice des Archives départementales d'Indre-et-Loire

Le démantèlement des fortifications a fait l’objet d’importants débats dans plusieurs villes européennes entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. À cette occasion émergent les premières réflexions sur l’agrandissement des villes : le démantèlement constitue un banc d’essai pour les théories de l’urbanisme alors naissant. Les cas de Paris et Vienne, largement étudiés, constituent des exemples importants.
Dans un premier temps, la communication explorera les débats qui ont vu le jour, entre 1860 et 1910 à Luxembourg, Florence et Lille. Ces contextes différents nous permettront de distinguer comment se sont positionnés les acteurs locaux, notamment les professionnels de l’urbain (ingénieurs, hygiénistes, architectes), face à l’utilisation de cette importante réserve foncière, à l’interface entre centre-ville dense et tissus faubouriens. L’approche comparative sera privilégiée.
Dans un deuxième temps, sera analysé le concours international de 1910 pour l’extension d’Anvers, gagné par l’architecte français Henri Prost. Les fortifications séparaient alors la ville des communes environnantes et le démantèlement constitue un enjeu important pour repenser l’agglomération comme un ensemble. La composition urbaine, explicitée par le plan d’aménagement et d’extension, s’affirme comme indissociable de la transformation de la ville.

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M. Angelo BERTONI, Maître de conférences en urbanisme à Aix-Marseille université