137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

lundi 23 avril 2012 - 14:00


III. Les acteurs de la composition urbaine

Sous-thème : III. A. Ordonnateurs et techniciens

Chapitre : III. A. Ordonnateurs et techniciens - 1 - salle 06

Titre : Politique édilitaire et sensibilités urbaines : maîtriser, aménager, intégrer les quartiers d’extension de la ville de Tours au milieu du XIXe siècle

Présidents :
BERTONCELLO Brigitte
, professeur à l'université Aix-Marseille et chercheur au CIRTA (Centre interdisciplinaire de recherches sur les territoires et leur aménagement)
BLANC-PAMARD Chantal , directeur de recherche au CNRS, membre de l'UMR 194 EHESS-IRD, CEAF (Centre d'études africaines)

L’instrument de « composition urbaine » que nous souhaitons présenter est un plan général d’alignement : le second de ce type adopté à Tours en 1865, destiné à permettre l’action de l’autorité municipale non sur la ville ancienne (plan de 1820) mais sur la ville nouvelle, comme outil de planification à l’échelle des seuls quartiers d’extension qui, après l’annexion d’une commune voisine en 1845, sont venus quadrupler la superficie du Tours historique. Plutôt que de se concentrer sur une étude des formes, il s’agit d’interroger l’évolution des sensibilités urbaines et des rapports de force entre acteurs de la fabrique de la ville pour expliquer cette longue gestation entre la décision d’extension et l’aboutissement du plan qui doit permettre la maîtrise de ces 700 hectares, certes peu urbanisés mais objets d’une intense spéculation. Nous insisterons en particulier sur l’attachement nostalgique de la ville à ses remparts, frein à l’action publique autant qu’à la « fusion morale » des espaces.

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Mme Caroline SOPPELSA, Doctorante en histoire de l'art, histoire de l'architecture et des formes urbaines à l'université François-Rabelais