137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

jeudi 26 avril 2012 - 09:00


I. Les moments

Sous-thème : I. C. Penser la composition urbaine depuis le XVIIIe siècle

Chapitre : I. C. Penser la composition urbaine depuis le XVIIIe siècle - 1 - salle 11

Titre : L’architecture et l’urbanisme à Tours, XIXe-XXIe siècles : premières synthèses

Présidents :
TISSIER Jean-Louis
, professeur de géographie humaine à l'université Paris I - Panthéon Sorbonne
BOURILLON Florence , professeur d’histoire contemporaine à l'UPEC (université Paris-Est - Cultures et sociétés), co-responsable du CRHEC (Centre de recherche en histoire européenne comparée), secrétaire de rédaction de la revue Histoire urbaine

Tours à l’époque contemporaine s’est modernisée en interne par densifications et extensions. La ville s’est adaptée aussi à des facteurs externes, en particulier l’arrivée du chemin de fer en 1846 et les destructions de la Seconde Guerre mondiale, qui ont bousculé ses structures et déplacé ses centres de gravité.
Tours donne ainsi à lire clairement les cycles de l’histoire française de l’architecture et de l’urbanisme des deux derniers siècles (à l’exception des percées haussmanniennes).
De nombreux travaux d’étudiants en histoire de l’art menés depuis une vingtaine d’années (en particulier les travaux récents de Caroline Soppelsa, Marie-Luce Fourchet et Hugo Massire), permettent d’avoir aujourd’hui une vision nette des phénomènes à l’œuvre et rendent possibles les premières synthèses.
À l’heure où la ville construit son tramway, c’est aussi le rapport renouvelé entre centre et périphéries que l’historien d’architecture peut commencer d’analyser.

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M. Jean-Baptiste MINNAERT, Professeur d’histoire de l’art contemporain, architecture et urbanisme à l'université François-Rabelais, Membre de l'équipe Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels (INTRU, JE2527)