137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

mardi 24 avril 2012 - 14:00


I. Les moments

Sous-thème : I. A. Dans l'Antiquité

Chapitre : I.A. Dans l'Antiquité - 2 - salle 10

Titre : Évolution urbaine de Meaux des origines à 1600

Présidents :
AUJAC Germaine
, professeur émérite
LAURENCIN Michel , agrégé d'histoire et docteur en histoire

Romanisée dès l’époque d’Auguste, Iantinum, chef-lieu de la petite cité gauloise des Meldes, cité aérée et orthogonale, s’inscrivait dans un méandre naturellement recoupé de la Marne. Au Bas-Empire, son centre de gravité se déplaça vers le sud dans une enceinte réduite. La ville prit alors le nom de civitas Meldorum, nom qui a donné Meaux. Les siècles qui suivirent connurent des reconquêtes et des abandons de faubourgs. L’expansion démographique du XIe siècle se traduisit par la densification d’un quartier situé au sud de l’ « ancien » cours de la rivière, le « Marché », parfois en opposition avec l’ancienne ville comtale et épiscopale. Les rivalités entre le royaume de France et le comte de Champagne amenèrent à renforcer les fortifications romaines, puis à isoler le « Marché » en coupant par un rempart et un fossé en eau la base de la presqu'île qui le porte. Au XVe siècle, l’expansion conduisit à annexer à la ville ancienne des espaces gagnés sur l'ancien cours de la Marne en les protégeant par de nouveaux remparts. Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que l’on vit les « respirations » de l’espace urbain, au fil de contraintes politiques, économiques et militaires changeantes, faire place à d’autres types d’aménagement de l’espace.

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M. Jean-Pierre LAPORTE, Retraité

Membre des sociétés savantes :
Société d'histoire et d'art de la Brie et du pays de Meaux, Membre
Société nationale des antiquaires de France, Membre correspondant