mardi 24 avril 2012 - 09:00

III. Les acteurs de la composition urbaine

Sous-thème : III. A. Ordonnateurs et techniciens

Chapitre : III. A. Ordonnateurs et techniciens - 2 - salle 06

Titre : Du Mouvement moderne à la question urbaine, Nîmes 1960-2000

Président : FRÉROT Anne-Marie, professeur de géographie à l'université de Tours François-Rabelais

Au cours des années 1950, la ville de Nîmes reste marquée par un urbanisme hérité du XIXe siècle. Dans un espace modelé par la latinité, l'irruption du mouvement moderne, sous la houlette de l'architecte Xavier Arsène-Henry (1919-2009) crée un séisme et constitue à la fois la seule opération d'aménagement conséquente jusqu'à nos jours. La création ex nihilo, dans un paysage de garrigues méridionales, d'une ZUP de 40 000 habitants pour une ville qui en compte seulement le double, transforme la morphologie et les représentations urbaines, comme les pratiques citadines. On s'attachera à décrire la rencontre « explosive » entre l'architecte et la société locale, dans le contexte de l'interventionnisme de l'État depuis les débuts de la Ve République. On tentera de comprendre comment cette « révolution urbaine » s'est métamorphosée en symptôme de la « question urbaine ».

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Mme Catherine BERNIÉ-BOISSARD, Professeure émérite de géographie et aménagement à l'université de Nîmes, membre du laboratoire Acteurs, ressources et territoires dans le développement (ART-Dev, UMR 5281, CNRS /universités Paul-Valéry - Montpellier III et Perpignan), Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)