Botaniste et médecin.
Antoine, frère de Bernard et de Joseph, entreprend d'abord des études de théologie avant de découvrir la botanique. Il décide alors d'entreprendre des études de médecine à Montpellier. Sa passion le conduit à herboriser en Normandie et en Bretagne. Ce sont ces recherches qui le font remarquer par Guy Fagon, médecin du roi et surintendant du Jardin du roi. Fagon le recommande pour le poste de professeur de botanique du Jardin du roi, laissé vacant par la mort de Tournefort en 1709, dont Antoine était un grand admirateur. En 1718, il devient membre de la Royal Society. Antoine de Jussieu est admis à l'Académie royale des sciences en 1715. Pierre Baux deviendra son correspondant à l'Académie en 1757. En 1716, Fagon lui confie une mission en Espagne et au Portugal afin d'y recueillir des plantes. Antoine demandera à son frère Bernard de l'accompagner. À son retour, il fait paraître dans les Mémoires de l'Académie royale des sciences la relation de son voyage. Peu de temps après, il est chargé du cours de matière médicale à la Faculté de médecine de Paris. Son enseignement fera l'objet d'une publication posthume, en 1772, intitulé le Traité des vertus des plantes. C'est Antoine de Jussieu qui, en 1720, permet l'introduction du caféier dans les Antilles.