Présidente d'une association.

Elle naît dans un faubourg d'Alès, fille d'un journalier. Elle épouse le 21 février 1885 dans sa ville natale le lieutenant Ferdinand Paul Eugène Crave. Son époux est à la retraite en 1904 en qualité de lieutenant-colonel des troupes de marine, officier de la Légion d'honneur. Il meurt au Val de Grâce le 29 août 1906.
Son épouse occupe alors l'emploi de responsable de la tenue du vestiaire de la Mairie du VIe arrondissement et devient très active dans l'organisation de manifestations caritatives. Elle crée en 1910 l'Union Féminine Française qui est une oeuvre de bienfaisance s'occupant d'orphelins et d'enfants martyrs. Placée sous le patronage d'un aréopage des plus prestigieux, subventionné par la Ministère des affaires sociales, publiant un périodique intitulé Bonté, cette association gère des maisons d'accueil, assure une permanence à la Mairie du VIe arrondissement, obtient la Médaille d'honneur de l'Assistance Publique et se voit décerner en 1931 le prix Montyon par l'Institut de France.
Madame Crave est admise en 1936 dans l'ordre de la Légion d'honneur.
Elle adhère en 1928 à la Société historique du VIe arrondissement.
Domicile : 29 rue Davioud, Paris XVIe, où elle décède.