jeudi 25 avril 2013 - 08:30

Thème II. Du terroir au garde-manger planétaire

Sous-thème : II.C. Alimentation et identité(s)

Titre : Protection de l’origine et globalisation

Présidents :
CANDAU Joël, professeur d'ethnologie à l'université de Nice Sophia-Antipolis, membre du LAPCOS (Laboratoire d'anthropologie et de psychologie cognitives et sociales), EA 7278
SOUCHON Cécile , conservateur général du patrimoine aux Archives nationales

La globalisation génère une attention croissante pour le local. Il en est ainsi des productions agricoles et alimentaires liées à un lieu. Cet intérêt est d’autant plus marqué qu’il est possible d’en protéger le nom géographique porteur du lien entre l’origine associée à la culture locale, la qualité et la notoriété qui en découle, une association universellement présente. Ce concept qui a vu le jour en France et s’est forgé tout au long du XX^e siècle autour du vin et de la notion de terroir, a été validé à l’échelle européenne puis internationale dans une acception plus large. La circulation généralisée des marchandises liée à la mondialisation entraîne par ailleurs l’obligation de se soumettre à des règles de plus en plus normatives. Jusqu’à quel point dans un tel contexte cette démarche de protection permet-elle de prendre en compte la diversité culturelle qui lui est associée ?  La protection de l’origine est-elle compatible avec la globalisation ? Une attention particulière sera portée à la France, pays précurseur qui peine à s’adapter à ce nouveau contexte.

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Mme Laurence BÉRARD, Ethnologue au laboratoire Éco-Anthropologie et ethnobiologie, Ressources des terroirs, Alimentec (UMR 5145, MNHN /CNRS)