jeudi 14 avril 2016 - 09:30

I. De l'exploitation à la sauvegarde

Sous-thème : I.2. L'habitat de l'animal conçu par l'homme

Titre : Architecture apicoles : ruches et apiers en Europe occidentale du Moyen Âge à l’époque actuelle

Présidents :
FLAMBARD-HÉRICHER Anne-Marie, professeur émérite d'archéologie et d'histoire médiévale de l'université de Rouen, membre du CRAHAM (Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales), UMR 6273, CNRS, université de Caen Normandie, membre et ancienne directrice du GRHIS (Groupe de recherche en histoire), EA 3831, université de Rouen
CHALINE Jean-Pierre , professeur émérite d’université en histoire contemporaine

L’abeille est des rares insectes exploités par l’homme dont l’aura est positive quelles que soient les époques. Cette exploitation va de la simple cueillette à la domestication afin d’obtenir du miel et de la cire. Les études historiques sur l’abeille sont essentiellement focalisées sur ces deux productions sans procéder réellement à une analyse dynamique de son élevage. Dans cette communication, nous proposons de porter un regard nouveau sur le rapport de l’homme à l’abeille par le biais des ruches et des ruchers du Moyen Âge à aujourd’hui en Europe Occidentale. L’abeille fait partie des animaux exploités par l’homme qui leur aménage un double habitat : la ruche, où la colonie d’abeilles s’installe et le rucher, où sont placées les ruches. Ainsi, au cours du temps, l’homme a construit diverses ruches (formes et matériaux) et aménagé divers ruchers, de la simple planche de bois à la construction en pierre. Nous proposons ici une approche typo-technologique des ruches et des ruchers en procédant à un croisement des sources écrites (textes encyclopédiques et agronomiques), iconographiques (enluminures, peintures, photographies, carte postales), archéologiques (mur à abeilles, ruches-placards, enclos à ruches) et ethnologiques. La diversité des ruches et des ruchers reflète la variabilité des pratiques d’élevage des abeilles. Cette communication propose un nouvel angle d’analyse du rapport de l’homme à l’abeille et ceci afin de mieux appréhender la situation actuelle et peut-être donner des clefs pour mieux préparer l’avenir de notre relation à cet insecte butineur.

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Mme Catherine MOUSINHO

Membre de la société savante :
>  Société d'études et de recherches sur l'apiculture traditionnelle, Membre

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Mme Marie-Christine MARINVAL, Enseignante-chercheuse à l'université Paris I - Panthéon-Sorbonne

Membre des sociétés savantes :
>  Fédération archéologique du Loiret, Membre
>  Groupement archéologique et historique de la région d'Artenay, Membre
>  Loiret Nature Environnement, Membre
>  Société archéologique et historique neuvilloise, Membre