mardi 12 avril 2016 - 09:30

I. De l'exploitation à la sauvegarde

Sous-thème : I.1. L'animal mis au travail, l'animal exploité

Titre : Les plaques muletières au musée de Mende

Présidents :
PLOUVIER Martine, conservateur en chef honoraire du patrimoine, membre du CIHA (Comité international d'histoire de l'art)
BODINIER Bernard , professeur émérite d'histoire de l'université de Rouen, membre associé au CRHQ (Centre de recherche d'histoire quantitative)

Depuis la nuit des temps, l’homme a toujours su garder un rapport privilégié à l’animal sauvage puis domestiqué. La mémoire de la domestication, reflet ancien de l’économie humaine, perdure au travers des objets à caractère ethnographique conservés actuellement dans des collections privées ou publiques. Telles sont attestées à partir du XV^e siècle les lunes ou lunettes fixées sur le bridel, sorte de treillage qui enserrait la tête du mulet. Ces plaques se sont plus largement répandues aux XVII^e- XVIII^e et XIX^e siècles. Ces modestes objets, dont les phalères protohistoriques peuvent être considérées comme des prototypes, contribuaient tout au long de leur parcours à la parade étincelante des convois muletiers superbement harnachés. Au soleil, le scintillement des disques de laiton révélait la nature commerciale de l’animal de bât. Nous présenterons au cours de cette communication les thèmes des décors de quelques plaques appartenant aux collections du musée Ignon-Fabre à Mende.

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M. Christian LAPOINTE

Membre de la société savante :
>  Centre d'études et de recherches littéraires et scientifiques de Mende, Président