Jean-Baptiste Isabey, tout comme François Gérard ou Anne-Louis Girodet, s’est fait un nom sous la Révolution et l’Empire. Comme eux, il a suivi une formation de peintre d’histoire dans l’atelier de Jacques-Louis David et fréquenté l’école de l’Académie royale de peinture. Mais Isabey s’est différencié de ses confrères en faisant de la miniature et du dessin fini ses spécialités. À travers l’étude de la carrière et de l’œuvre de Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), l’auteur nous permet de comprendre les enjeux artistiques et historiques de la production des portraits de petit format (miniatures, dessins finis, aquarelles, toiles minuscules…) au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, mais également des conditions économiques, politiques et sociales de leur réalisation.
Cyril Lécosse enseigne l’histoire de l’art moderne à l’Université de Lausanne. Ses recherches portent sur l’histoire du portrait, sur les relations entre art et pouvoir et sur la promotion des genres mineurs autour de 1800. Il a publié sur ces thèmes plusieurs articles et codirigé l’ouvrage collectif
« Art et libéralisme en France : la contestation par l’image (1814-1830) », (Genève / Paris, Slatkine / H. Champion, 2016).
Cet ouvrage a reçu le prix du jury 2019 de la Fondation Napoléon. Découvrir les prix