Archiviste de la Corrèze. Né dans une famille de robins locaux, son père fut président du tribunal de district en 1790 puis du tribunal civil de Tulle jusqu’en 1842. Licencié en droit à Paris en 1841, il devint avocat mais ne plaida jamais en raison d’une timidité maladive et se consacra uniquement à l’histoire locale à partir de 1850, ce qui lui valut d’être nommé archiviste du departement en 1855, charge qu’il occupa jusqu’en 1883. Il se réinscrivit alors au barreau pour jouir de sa sociabilité, jusqu’à sa mort mais sans plaider.