Ciseleur en orfèvrerie dans le quartier Saint-Merry (Paris IVe) depuis 1857, il est mobilisé dans la garde nationale du IVe arrondissement en 1870 où il fait la connaissance de Georges Hartmann (voir sa notice biographique). Après la guerre, il reprend ses activités professionnelles et devient une personnalité influente du quartier Saint-Merry : il participe aux oeuvres de bienfaisance et intervient dans la vie politique, dans les années 1900-1920, en faisant partie des comités qui se constituent lors des élections municipales et législatives pour soutenir les candidats républicains de centre-droit (notamment Le Corbeiller et Failliot père et fils).
Il ne quittera jamais le quartier Saint-Merry : après avoir vécu pendant soixante ans 84 rue du Renard, il s'installe, à sa retraite, 22 rue de La Reynie.