137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)

mercredi 25 avril 2012 - 09:00


I. Les moments

Sous-thème : I. B. Au Moyen Âge

Chapitre : I.B. Au Moyen Âge - 2 - salle 11

Titre : Villes normandes et pouvoir royal après 1450

Présidents :
CORBET Patrick
, professeur d'histoire médiévale à l'université Nancy II
GUILLERÉ Christian , professeur d'histoire du Moyen Âge à l'université de Savoie

Après la fin de la guerre de Cent Ans s'affirment, dans les villes normandes, les gouvernements municipaux. À la tête de villes dotées par la royauté de nouvelles ressources financières, les dirigeants urbains mènent les travaux de reconstruction, de fortification, d'équipement et de transports nécessaires au repeuplement et à l'activité économique. En quelques décennies se met en place dans ces villes un paysage, à la fois varié et commun, motivé par les nécessités de la vie urbaine et peu ou pas par une conception de l'esthétique ou de l'urbanisme.
L'époque connaît aussi l'érection de nombreux hôtels de villes, de beffrois, la mise en place d'horloges, de blasons et de symboles peints qui manifestent l'existence du pouvoir royal.
Cependant, dans les villes concernées, c'est-à-dire celles qui ont conservé leur documentatiopn médiévale constituée de comptes municipaux (Évreux, Harfleur, Pont-Audemer), ces pouvoirs locaux, qui acquièrent une consistance sociale et institutionnelle, s'inscrivent sous une étroite tutelle de l'État. Les villes normandes sont prises dans des relations hiérarchiques qui font d'elles un point d'appui régional de la politique royale.

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M. Bruno SINTIC, Docteur en histoire de l'université de Rouen, Enseignant d'histoire-géographie en lycée

Membre de la société savante :
Société de l'histoire de Normandie, Membre