137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)
mercredi 25 avril 2012 - 09:00
V. Nature(s) et composition urbaine
Sous-thème : V. B. Nature en ville et biodiversité - salle 09
Titre : La conciliation entre l’environnement urbain et le développement économique dans le cadre du système urbain roumain : le cas des espaces verts
Présidents :
HERLÉA Alexandre, professeur à l'université de Belfort-Montbéliard, membre du Laboratoire de recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS - EA 3897) de l'université de Belfort-Montbéliard
RIDEAU Marc , professeur émérite de la faculté de pharmacie Philippe Maupas de l'université de Tours François-Rabelais
Le système urbain roumain, forgé en étapes, parfois sur des critères politiques tant pendant la période communiste, d’avant 1989, que dans la démocratie qui suit, est un bon terrain d’observation pour confronter les deux facettes de la modernisation urbaine : le développement économique d’une part, et l’environnement urbain, qui implique le confort des citadins, d’autre part.
Un paysage urbain est composé de plusieurs éléments, tels les immeubles à destination domestique, des immeubles de bureaux, l’infrastructure de transport… Généralement, il s’agit de structures en béton ou en aciers. Alors intervient un autre élément du paysage qui rend la vie en ville possible : les espaces verts.
Les espaces verts sont un élément-clé du paysage urbain mais qui, à présent, sont affectés par le développement économique, dans le sens où les autorités ignorent le rôle de ces espaces en les détruisant au profit des immeubles à différentes destinations, voués à lier leur ville au monde.
Face à ce problème de destruction des anciennes structures (bâtiments et espaces verts), communistes ou pas, dans la mémoire des citadins reviennent des idées du passé, de sympathie et de regret pour le régime communiste. Cela d’autant plus que les villes roumaines sont loin de respecter les normes imposées par l’Union européenne en ce qui concerne l’environnement.
On va tenter de déchiffrer les stratégies parfois nébuleuses des autorités publiques, encombrées dans de longs procès de rétrocession (des terrains et les immeubles confisqués par l’ancien régime communiste), concernant les espaces verts.
Les données statistiques qui concernent les espaces verts seront analysées par le biais des méthodes statistiques telles l’ACP et la CAH pour identifier l’évolution ou la régression de la surface du lit vert dans le cadre des villes, pendant les années de transition post-communiste.
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M. Gabriel CAMARA, Doctorant en géographie en cotutelle entre l’université « Al.I.Cuza » Iasi, Roumanie et l’université Lumière-Lyon II