137e congrès, Tours, 2012 - Composition(s) urbaine(s)
jeudi 26 avril 2012 - 09:00
I. Les moments
Sous-thème : I. C. Penser la composition urbaine depuis le XVIIIe siècle
Chapitre : I. C. Penser la composition urbaine depuis le XVIIIe siècle - 1 - salle 11
Titre : Les dimensions fonctionnelles et symboliques de la composition urbaine au XIXe siècle
Présidents :
TISSIER Jean-Louis, professeur de géographie humaine à l'université Paris I - Panthéon Sorbonne
BOURILLON Florence , professeur d’histoire contemporaine à l'UPEC (université Paris-Est - Cultures et sociétés), co-responsable du CRHEC (Centre de recherche en histoire européenne comparée), secrétaire de rédaction de la revue Histoire urbaine
Les acteurs qui composent la ville au XIXe siècle sont pris entre les impératifs fonctionnels et le souci d’affirmer les dimensions symboliques des espaces dont ils sont responsables. Durant la plus grande partie du siècle, un équilibre existe entre ces deux familles d’objectifs : les plans répondent aux besoins fonctionnels ; l’éclectisme propose un répertoire de formes qui assurent la beauté et l’harmonie des espaces bâtis.
Les objectifs évoluent : les circulations urbaines enflent ; la santé du plus grand nombre doit être assurée ; tous doivent bénéficier de logements décents.
Un nouvel acteur, l’urbaniste, apparaît ; il met en avant les nouveaux objectifs sociaux, mais hésite entre deux options. La première s’appuie sur une lecture structuraliste de l’histoire des formes urbaines pour préserver l’embellissement. La seconde le répudie au nom du rationalisme fonctionnaliste.
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M. Paul CLAVAL, Professeur émérite de l'université Paris V - Paris-Descartes