mardi 12 avril 2016 - 09:30

III. L'animal, source d'inspiration

Sous-thème : III.1. Les arts visuels

Titre : Une vie de chien à Montereau-Fault-Yonne au XIX^e siècle, sous le crayon du dessinateur Jules Lenoir

Présidents :
BLARY François, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen Âge à l’université libre de Bruxelles, membre du CReA-Patrimoine (Centre de recherche en archéologie et patrimoine) de la Faculté de philosophie et de lettres et de l'équipe TrAme (Textes, représentations, archéologie, autorité et mémoire de l'Antiquité à la Renaissance), EA 4284 de l'université de Picardie Jules-Verne
BIARD Michel , professeur d'histoire du monde moderne et de la Révolution française à l'université de Rouen, directeur du GRHis (Groupe de recherche en histoire), EA 3831

Le dessinateur et peintre Jules Lenoir, né à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) en 1819, quitte cette ville pour Paris, vraisemblablement dans la décennie 1830. Il entre alors dans l’atelier du peintre-décorateur de théâtre Pierre Luc Charles Ciceri. De retour à Montereau vers 1843, il va y demeurer jusqu’en 1896 et y exercer son talent, notamment en de minutieux et expressifs dessins de cette localité. Une centaine de ces vues sont toujours actuellement propriété de la municipalité. Elles témoignent de l’évolution de la ville. La bourgade rurale est en train de s’industrialiser, ce que ne manque pas de saisir le crayon de Jules Lenoir. De sa formation de décorateur de théâtre, l’artiste a conservé le goût d’échelonner les plans et d’y faire évoluer personnages et animaux. Parmi ces derniers, on remarque un petit chien qui se retrouve, un demi-siècle durant, dans la plupart de ses dessins et qui constitue presque sa signature. L’animal évolue ainsi dans des situations souvent banales mais parfois burlesques ou inattendues. Tantôt il court dans un vignoble ou chemine auprès de ses maîtres dans les rues de la ville ou le parc du château de Surville, tantôt il est en arrêt devant une tuilerie ou bien il est dangereusement en équilibre à l’extrémité d’une barque, ou encore vogue sur un train de bois descendu du Morvan qui flotte vers Paris. Dans l’œuvre de Lenoir, ce petit chien constitue autant un témoignage du statut social de l’animal de compagnie au XIX^e siècle qu’une amusante singularité proposée au regard du spectateur.

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M. Gilbert-Robert DELAHAYE, Journaliste d'entreprise retraité Décédé le 6 décembre 2022

Membre des sociétés savantes :
>  Association française d'archéologie mérovingienne, Administrateur
>  Groupement archéologique de Seine-et-Marne, Membre
>  Le vieux Montfermeil et sa région, Membre
>  Société archéologique de Sens, Membre
>  Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Provins, Administrateur
>  Société des amis du musée d'Archéologie nationale et du château de Saint-Germain-en-Laye, Président
>  Société des fouilles archéologiques de l'Yonne, Président
>  Société historique du Raincy et du pays d'Aulnoye, Administrateur
>  Société polymathique du Morbihan, Membre

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M. Gilbert-Robert DELAHAYE, Journaliste d'entreprise retraité Décédé le 6 décembre 2022

Membre des sociétés savantes :
>  Association française d'archéologie mérovingienne, Administrateur
>  Groupement archéologique de Seine-et-Marne, Membre
>  Le vieux Montfermeil et sa région, Membre
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>  Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Provins, Administrateur
>  Société des amis du musée d'Archéologie nationale et du château de Saint-Germain-en-Laye, Président
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