mercredi 13 avril 2016 - 09:30

II. L'animal, objet d'étude et sujet de loisir

Sous-thème : II.3. L’animal compagnon

Chapitre : II.3.1. L’animal de compagnie

Titre : Les chiens de la villa. Approche de canis familiaris au haut Moyen Âge

Président : CORBET Patrick, professeur d'histoire du Moyen Âge à l'université de Lorraine, Nancy

Longtemps la représentation que l’on a du « meilleur ami de l’homme » a été simplement le transfert de notre point de vue contemporain. Durant le haut Moyen Âge, on semble lire dans la documentation écrite (savante, patristique et hagiographique) un certain mépris à l’égard des chiens, connotés de manière négative dans la Bible ; mais ils sont également des biens protégés par les lois barbares lorsque que ce sont des chiens de vènerie, objets d’une attention particulière. C’est au sein des communautés rurales (sources de la pratique, archéozoologie) que je proposerai de rencontrer les chiens ordinaires qui occupent une place importante auprès des hommes. Ils sont utiles en guetteurs vigilants, en gardiens de troupeaux. Ils perpétuent également leur rôle d’éboueurs dans les ruelles encombrées de déchets et de carcasses. En même temps, ils sont regardés avec méfiance lorsqu’ils charognent, portent la rage ou retournent à l’état sauvage en bandes d’animaux errants.

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M. Fabrice GUIZARD, Maître de conférences en histoire médiévale, Vice-président chargé des relations internationales à l'université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, Membre du laboratoire Cultures, arts, littératures, histoire, imaginaires, sociétés, territoires, environnement (CALHISTE, EA 4343)