Pharmacien, agronome, nutritionniste et hygiéniste.
À l'âge de 20 ans, il est pharmacien aux armées pendant la guerre de Sept Ans, contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Au cours de son incarcération en Allemagne, il découvre la qualité nutritive d’une plante de la famille des solanacées, la pomme de terre.
en 1771, il est apothicaire-major de l’Hôtel royal des Invalides. La même année, il participe à un concours ouvert par l’académie de Besançon sur le remplacement du blé dans la fabrication du pain, il rédige un mémoire sur la pomme de terre, qui le rend célèbre.Il travaille aussi sur le maïs, l’opium et l’ergot de seigle. Il préconise la conservation des viandes par le froid.
Il est un des fondateurs d’une école de boulangerie.
Sous la Révolution on lui confia la surveillance des salaisons destinées à la Marine. Le Directoire, le Consulat et le Premier Empire utilisèrent également ses compétences. Inspecteur général du service de santé de 1796 à 1813, il fait adopter la vaccination antivariolique par l’armée et s’occupe des conditions d’hygiène sur les bateaux.