Peintre portraitiste. Elève de Gabriel-François Doyen, au Louvre elle fit la connaissance de Joseph Vernet. Louise-Élisabeth s’établit comme peintre professionnelle et les commandes affluent. Deux grandes dames la prendront alors sous leur protection : Mme de Verdun, épouse d’un fermier général mais surtout une princesse du sang, Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre,duchesse de Chartres.En 1775 elle offre à l’Académie Royale deux portraits. En récompense, elle est admise aux séances publiques de l’Académie.
Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789,alors que la famille royale est ramenée de force à Paris, elle quitte la capitale avec sa fille et cent louis. Elle visitera Rome, Vienne, Londres, Saint-Pétersbourg, invitée par toutes les cours d’Europe, peignant sans cesse. En 1800, elle est rayée de la liste des émigrés et peut rentrer à Paris.