Maître de forges. Il assista le 30 juillet 1827 avec son père et son oncle à l'inauguration de la première ligne de chemin de fer.
Lors du soulèvement des canuts, Victor fut élu capitaine dans la Garde nationale et conseiller municipal de Lyon. il se mit à sonder le sous-sol de la région et détecta un gisement ferrugineux à Saint-Quentin-Fallavier. Il garda une seule idée en tête : faire venir le chemin de fer aux portes de ses ateliers et maintenir le protectionnisme. Pour plaider cette cause il fallait se trouver au cœur de la politique. En février 1842 il se présenta comme député à Vienne mais il fut malheureusement battu de quelques voix et ne put participer au débat sur la loi-programme des chemins de fer. Victor abandonna ses ambitions politiques pour se consacrer à ses projets industriels. En 1844 il reçut la légion d'honneur des mains de Louis-Philippe. Après le coup d'État de Louis-Napoléon-Bonaparte la reprise fut rapide et brutale. l'entreprise eut besoin d'une nouvelle structure où Victor garda la majorité absolue des parts. Mais rapidement il abandonna la direction à son ami François de La Selve.
Il acheta en 1876 le château de Montrottier, actuellement propriété de l'Académie florimontane.