Avocat ; juge de paix.
Fils de François Poitiers, arquebusier à Saintes, et de Victoire Fruchon.
Après des études de droit et la soutenance d'une thèse, il s'inscrit au barreau de Saintes. Militant dans les rangs républicains, il devient en 1870 secrétaire particulier de Frédéric Mestreau, nommé préfet du département de la Charente-Inférieure. Il fait alors partie du comité central démocratique de Saintes.
Il ne tarde pas à reprendre sa profession d'avocat à Saintes et il est élu membre du conseil municipal le 7 mai 1871. Le 23 avril 1879, il est nommé juge de paix du canton nord de Saintes, fonctions qu'il conservera jusqu'en mars 1892.
Après 1871, il se contente de publier quelques fascicules biographiques.
Il avait épousé Marie Eugénie Courcelle.