Entré dans la carrière préfectorale comme chef de cabinet des préfets du Var et de la Vienne, il devint le bras droit de son oncle, Gustave Mercier-Lacombe, directeur des services civils de l'Algérie et conseiller d'Etat en 1859-1861. Il est Sous-préfet de Philippeville (1862-1870) puis intendant militaire pendant la guerre de 1970 en France et sous-préfet de Saint-Nazaire, puis préfet d'Oran (1873-1879). Il encouragea la viticulture et fut à l'origine de la renommée de l'Amer Picon après avoir envoyé une caisse de cet apéritif à l'exposition universelle de Londres en 1862, lui faisant obtenir une médaille.
Avant sa retraite, il fut rappelé comme Commissaire enquêteur du service de la propriété indigène en Algérie.
Il était marié avec Claire Chassériau, fille de l'architecte en chef de la ville d'Alger. La famille, en exploitant les mines de plomb argentifère de l'Oued Oudina à partir de 1911 devint l'une des plus riches d'Algérie.