Michel-Paul Guy de Chabanon est helléniste

passa dès sa jeunesse d’un mysticisme exalté à l’incrédulité philosophique de son temps et, quelques années plus tard, un goût très vif pour l’érudition remplaça sa passion pour les arts. Il s’enferma dans une retraite absolue et devint, en 1760 bon helléniste et membre de l’Académie royale des inscriptions et belles lettres, à trente ans. Pour l’amour du grec, la docte compagnie avait reçu à bras ouverts le jeune érudit qui se présentait à elle avec le bagage assez léger d’un discours sur Homère et d’une traduction de Pindare. En 1779, il fut reçu à l’Académie française et y remplaça Étienne de Foncemagne.