Avocat et maire de Lons-le-Saunier.
Fils de Jean Baptiste Cuenne et de Jeanne Françoise Diètre, il demeurait à son décès, veuf de Marie Françoise Victoire Goujon, 59 rue du Commerce, à Lons-le-Saunier. Sa femme était la fille d'un épicier, Nicolas Goujon, et la petite-fille de François Joseph Febvre, député au Corps législatif sous le Consulat, procureur général à Lons.
Ancien officier de la garde nationale de Dole, ancien maire de Belmont (Jura), suppléant de la justice de paix du tribunal de Lons-le-Saunier, il est nommé maire de Lons-le-Saunier en novembre 1831 mais démissionne en octobre 1837.
Il est ensuite conseiller municipal.
En 1843, selon le préfet, il disposerait d'un revenu de 8 000 F.
En 1847 il est vénérable puis en 1850 vénérable d'honneur de la Loge "La Prudente Amitié" (Grand Orient de Lons)
Il appartient à la Société d'émulation du Jura comme membre résidant (1832-1868) et demeure longuement trésorier (1840-1865).
Sa fille Félicité épouse Alfred Langue dit Dantès (cf. fiche à ce nom).
Vers 1850, ses enfants sont propriétaires du domaine de Tortelet qui comporte une ancienne maison forte, une ferme et un moulin exploité de 1818 à 1849 par Jean Marie Bert (cf. fiche à ce nom).