Conservateur des forêts
Appartenant à la première promotion de l'Ecole forestière (1825), il est garde général des forêts en 1833. Il a épousé Amélie Kolb, fille d'un conservateur des forêts, de surcroît petite-fille d'un maître particulier des forêts à Saverne sous l'Ancien Régime.
Sous-inspecteur à Mulhouse en 1835, il est nommé cette même année à Belley (Ain). Arrivé dans le département du Jura comme conservateur des forêts, il est admis en 1854 à la Société d'émulation du Jura, aux séances de laquelle il est assidu. Vice-président en 1854, il démissionne à la fin de 1856. Il poursuit sa carrière à Strasbourg, où il se retire après sa retraite.
Son fils Arthur, né le 4 août 1833 à Saverne, marche sur les traces de son père; ancien élève de l'Ecole forestière (1853), il est conservateur des forêts à Moulins (Allier) quand il est fait chevalier de la Légion d'honneur (1892).
Après une ordonnance royale du 26 juin 1816 autorisant l'ajout de "Sainte-Fare" au patronyme "Barte", Alexandre Barte de Sainte-Fare obtient le décret du 12 janvier 1861, qui modifie son nom en "Barte de Saint-Jure" pour lui et pour ses deux enfants, Arthur et sa fille Elisabeth Amélie.
Société(s) savantes :
Société d'émulation du Jura : membre (1854-1856), vice-président (1854)