Ouvrier en pianos. Né de parents pauvres (père ouvrier chapelier parti de Nantes et venu travailler à Paris). A l’âge de 12 ans, entre en apprentissage dans la maison de pianos Pleyel tout en perfectionnant son instruction en suivant des cours aux Arts et Métiers. Assiste à la Révolution de 1848. S’intéresse au mouvement social communiste et anarchiste (Cabet, Proudhon). Sous l’Empire, lutte pour le droit d’association et complète son instruction musicale en suivant les cours Chevet. Perd son père en 1869. En 1870 il fait partie des bataillons de marche et prend part aux combats du Plateau d’Avron, de Champigny et de Buzenval où il est légèrement blessé. Pendant la Commune, il se bat à Chatillon et à la place Blanche. Sa mère, infirme, décède en 1871. Il aide sa sœur restée veuve à élever ses deux filles. Vient au positivisme en 1872. Entre au Cercle des prolétaires positivistes en 1878. Contribue au Subside à partir de la même année. Noté comme trésorier du Cercle en 1885, il l'est au moins jusqu'en 1893. Préside plusieurs séances entre 1891 et 1893 en remplacement de Keufer. François Velly lui cède une part de la SCI Pierre Laffitte en 1907. Continue à aider sa sœur et les deux filles de celle-ci jusqu’à sa mort en 1912.
Domiciles : 16, rue des Poissonniers (Paris),39, rue des Jardins (Nogent sur Marne)