Alphonse Heinrich est prêtre marianiste spécialiste du Japon.

Fils de François Antoine Heinrich et de Françoise Lorber.

Bachelier ès-lettres, après des études ecclésiastiques à l'Institut catholique de Paris, il est ordonné prêtre en 1886. Il part pour le Japon l'année suivante, en tant que chef de la mission consistant à doter le pays d'écoles catholiques pour garçons. Il fonde avec ses compatriotes une école primaire et une école secondaire à Tokyo, une à Yokohama pour les enfants des résidents étrangers, une école de commerce à Osaka, ainsi qu'une école secondaire à Nagasaki.
Avec l'aide d'autres marianistes, et pour favoriser le recrutement indigène de leur société, ils établissent à Urukami une école apostolique et un juvénat à Tokyo pour compléter la formation des jeunes maîtres indigènes, dans lesquels on enseigne le français. Il est ainsi directeur de l'Ecole "L'étoile du Matin" à Tokyo (850 élèves en 1912) et directeur général des écoles marianistes de Japon.

Décoré par le gouvernement japonais du 4e degré du Soleil-levant, il est également titulaire de la Grande Médaille en or de l'Alliance française et du Prix Monthyon de l'Académie.

Il est Chevalier de la Légion d'honneur (1912) et Officier de l'Instruction publique.

Alphonse Heinrich est élu membre correspondant de la 5e section de l'Académie des sciences coloniales dès sa fondation en 1923.