Avocat au barreau de Nîmes, Jules Cauzid est propriétaire à Nîmes puis Aigues-Vives. Il est le fils de Louis Cauzid, un des fondateurs de la Société d'agriculture du Gard en 1835.
Il fait ses classes au collège de Nîmes, puis suit des études de droit à Paris.
Conseiller municipal de Nîmes, il est aussi conseiller d'arrondissement (1845-1851), puis conseiller général pour le canton de Vauvert entre 1848 et 1852.
Mû par « le goût des chevaux et de la vie des champs », lecteur des « agronomes » latins (Caton, Varron, Columelle), il intègre à son tour la Société d'agriculture et dirige les travaux de son domaine d'Hivernaty au Cailar sur son temps libre. Il reçoit divers prix et fait partie de plusieurs jurys. Après la disparition du président fondateur Gaston de Labaume, il prend enfin la tête de la Société quatre ans avant sa mort.
En 1844 à Nîmes puis en 1846 à Marseille, il participe aux 12e et 14e session du congrès scientifique de France. Il y traite notamment des vignobles.
En 1843, il fait le don, remarqué, d'une imposante amphore antique au musée archéologique de Nîmes.