Généticienne française.
Entrée en 1945 dans le laboratoire de Boris Ephrussi à l’Institut de biologie physico-chimique de Paris, Madeleine Gans soutient sa thèse en 1951 sur l’étude du mutant zeste chez Drosophila melanogaster. En 1956, elle travaille avec Georges Prévost, autre élève de B. Ephrussi, sur le champignon Coprinus radiatus, d’abord à l’Institut de biologie physico-chimique, puis dans le laboratoire de Génétique physiologique du CNRS à Gif-sur-Yvette et en 1967 au Centre de génétique moléculaire (CGM). En 1970, M. Gans revient au modèle Drosophile sur lequel elle abordera, par des méthodes génétiques, l’étude du développement. Elle a pu identifier par mutagenèse plus d'une cinquante de gènes à effet maternel, indispensables à la mise en place des polarités dorso-ventrale et antéro-postérieure de l'embryon de drosophile. Elle a également caractérisé la mutation ovoD, particulièrement utilisée depuis pour l'étude des gènes impliqués lors de l'ovogenèse.
Élue membre correspondant de l’Académie des sciences le 2 février 1987, dans la section biologie moléculaire et cellulaire, génomique.