Auteur dramatique, il est élevé par les religieuses de Port-Royal et reçoit une solide éducation littéraire marquée par le jansénisme.
En 1660, il reçoit une pension du roi grâce à des odes : la Convalescence du Roi et la Renommée aux Muses et la Nymphe de la Seine.
De 1677 à sa mort, on a pu parler à juste titre de deux visages de Racine. Devenu historiographe du roi, résolu à ne plus écrire pour le théâtre, c'est à la demande de Madame de Maintenon, pour les jeunes filles de Saint-Cyr, qu'il devait rédiger ses deux derniers ouvrages dramatiques : Esther et Athalie.
En 1682, il fut élu à l'Académie royale des inscriptions et belles lettres.
Racine apparaît non seulement comme un disciple de Port-Royal, mais encore comme celui qui, dans le théâtre, a touché le plus intimement à l'essence du tragique et a fait entrer le sacré sur la scène classique.