D'origine avignonnaise, longtemps associé à la maison Vilmorin quai de la Mégisserie à Paris, et résidant 94 rue de la Faisanderie à Passy, Théodore Delacour constitua un très important herbier estimé à 50 000 parts, d'abord déposé à la Faculté de Pharmacie de Paris, puis au Muséum en 1970. Cet herbier contient aussi des spécimens récoltés par ses amis Jean-Henri Fabre et Bernard Verlot, notamment lors d'excursions au Mont Ventoux. De même il est un des collecteurs de l'herbier de Jean Henri Fabre (719 parts), auquel il fournit aussi des plantes et des graines pour l'Harmas.
Il entre à la Société botanique de France en 1868, société dont il fut durant seize années trésorier et un membre perpétuel. Il est aussi membre de la Société pour l'avancement des sciences, de la Société d'histoire naturelle d'Autun, de l'Académie du Vaucluse et de la Société d'histoire naturelle des Ardennes. Son épouse était de son côté dame patronnesse de la Société d'horticulture de France.